EM-04
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Michel KAZANSKI - La nécropole gallo-romaine et mérovingienne de Breny (Aisne) d'après les collections et les archives du Musée des Antiquités Nationales (contrib. de D.Bayard, J.Y. Feyeux, A. Mastykova et S. Thouvenot), 2002, 269 p., 3 fig., 125 pl. (ISBN: 2-907303-62-7)
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La nécropole gallo-romaine et mérovingienne de Breny (Aisne).
Michel KAZANSKI - La nécropole gallo-romaine et mérovingienne de Breny (Aisne) d'après les collections et les archives du Musée des Antiquités Nationales (contrib. de D.Bayard, J.Y. Feyeux, A. Mastykova et S. Thouvenot), 2002, 269 p., 3 fig., 125 pl. (ISBN: 2-907303-62-7)
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La nécropole gallo-romaine et alto-médiévale de Breny, en Picardie, a été fouillée en 1880-81 par Frédéric Moreau : plus de 2200 tombes y ont été mises au jour, selon les méthodes plutôt rudimentaires de l’époque. Malgré ce handicap, l’exploitation des données scientifiques de cette fouille ainsi que du mobilier, conservé au Musée des Antiquités Nationales de Saint-Germain-en-Laye, prend place parmi les dossiers majeurs pour la connaissance de l’occupation du sol et des usages funéraires dans cette région, au même titre que les nécropoles d’Armentières, Caranda, Sablonnière et Arcy-Sainte-Restitue.
Comme dans la plupart des sites mentionnés ci-dessus, la nécropole témoigne de la stabilité d’une même communauté du Haut-Empire à la fin de l’époque mérovingienne. Les apports d’objets d’origine étrangère sont classiques pour cette période et ne permettent pas de conclure, par exemple, à une arrivée de population «germanique». Des femmes, notamment, reconnaissables à leurs parures spécifiques, rejoignent la communauté et s’y intègrent rapidement.
Une tombe du Bas-Empire (avec épée, hache, lance) et quelques sépultures mérovingiennes (plaques-boucles cloisonnées, important équipement guerrier, monnaie en or…) relèvent d’un statut privilégié, mais ces notables sont enterrés auprès des autres défunts. L’étude précise du mobilier (parures, céramiques, verreries, armement…), qui dans bien des cas est tout ce qui subsiste des sépultures, permet enfin de replacer Breny dans le contexte des nécropoles gallo-romaines de cette région et de l’évolution locale des populations autochtones sur plus de six siècles.