AHR-39
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AHR-39 - STRUCTURES EN PIERRE DU PLATEAU DU CHÂTILLONNAIS (CÔTE-D’OR). DU HALLSTATT A L’ANTIQUITÉ TARDIVE. L’apport de l’archéologie forestière. Sous la direction de Dominique GOGUEY et Jacky BÉNARD, 2018, 289 p. coul, (ISBN : 978-2-35518-082-8). avec le soutien scientifique et financier du PCR de "Vix et son environnement" ainsi que du GIP qui préfigure le futur Parc national des forêts de Champagne et Bourgogne.
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STRUCTURES EN PIERRE DU PLATEAU DU CHÂTILLONNAIS (CÔTE-D’OR). DU HALLSTATT A L’ANTIQUITÉ TARDIVE.
AHR-39 - STRUCTURES EN PIERRE DU PLATEAU DU CHÂTILLONNAIS (CÔTE-D’OR). DU HALLSTATT A L’ANTIQUITÉ TARDIVE. L’apport de l’archéologie forestière. Sous la direction de Dominique GOGUEY et Jacky BÉNARD, 2018, 289 p. coul, (ISBN : 978-2-35518-082-8). avec le soutien scientifique et financier du PCR de "Vix et son environnement" ainsi que du GIP qui préfigure le futur Parc national des forêts de Champagne et Bourgogne.
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Cette synthèse, fruit de la collaboration de 13 auteurs, présente les résultats de prospections étalées sur plus de vingt ans qui embrassent 9000 hectares de forêts comportant des vestiges en élévation. Commencées en 1997, elles ont bénéficié presque immédiatement des progrès techniques de la géolocalisation des structures et de leur intégration à des SIG (relevés au G.P.S. et depuis 2012 images LiDaR).
La zone étudiée, située au nord du département de la Côte-d’Or, concerne une large partie du plateau calcaire du Châtillonnais, tout spécialement les forêts communales et privées, restées terra incognita jusqu’à ce jour. Cette zone est située dans l’orbite de la principauté hallstattienne de Vix (données acquises dans le cadre du pcr de vix) non loin des groupements protohistoriques et gallo-romains de Vertault, Beneuvre et Veuxhaulles-sur-Aube. Les établissements ruraux protohistoriques et gallo-romains sont implantés dans un milieu peu propice à la culture, en raison de sols médiocres et de la présence importante de lapiès. Les villages médiévaux et modernes ont voué ces zones à la forêt si bien que l’abandon définitif de ce terroir, à la fin du Haut-Empire, a laissé établissements et parcellaires en déshérence, ils sont restés en partie lisibles. Une présentation du milieu naturel est suivie d’une série d’approches spécialisées : techniques de mise en oeuvre du LiDaR, cartographie informatique des lapiès, archéo-pédologie de deux établissements, étude métallographique des déchets de travail du fer sur quelques sites choisis. Vient ensuite l’analyse des données générales : un réseau de communications hiérarchisé, des habitats construits principalement en matériaux périssables mais inclus dans des enclos de délimitation en pierres - seuls visibles -, des enclos cultuels domestiques ou des sanctuaires locaux, le tout au sein de parcellaires denses.
La chronologie de la mise en valeur de ce terroir est approchée par le biais des prospections métalliques. La forêt a préservé des vestiges des périodes anciennes, attestés par des pierres dressées néolithiques, des silex, des terrasses d’habitat n’ayant pas livré d’indices métalliques. Mais ce sont les Âges du Fer et du Haut-Empire qui sont de loin les mieux connus et sont l’objet principal de cette publication.
Le premier Âge du Fer est approché principalement par les tumulus fouillés par le passé ainsi que par de rares établissements ruraux. La mise en valeur se poursuit progressivement au cours du second Âge du Fer (LTA, LTB, LTC) pour s’intensifier à La Tène D et au début du Haut-Empire.
Le matériel métallique montre une forte prédominance de l’activité pastorale dans un milieu bocager. Transport, métallurgie, travail du bois et du cuir, exploitation du sous-sol, agriculture sont attestés mais comme activités secondaires.
Liste des auteurs:
Marion Berranger, Emmanuel Chevigny, Elise Fovet, Alain Giosa, Ludovic Granjon, Jean-Paul Guillaumet, Yves Pautrat, Lucile Pillot, Christophe Petit, Laurent Popovitch, Laure Saligny.
Collaborations:
Alexandra Cordier, Geneviève Jobelin, Enrique Vega.
Sommaire:
Avant-propos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9
Remerciements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10
Introduction. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
Première partie
L'espace et son exploitation . . . . . . . . . . . . . . . . 17
1. Le milieu naturel. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18
1.1. Les caractéristiques géomorphologiques . . . . 18
1.2. La géologie de la forêt du Châtillonnais . . . . . 18
1.3. La couverture pédologique du Châtillonnais . .21
2. Les données LiDaR : de l’acquisition à l’enregistrement des structures. . . . . . . . . 23
2.1. Les données LiDaR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23
2.2. De l’indice de visualisation à la typologie de la structure. . . . . .. . . . . 24
2.2.1. Les indices de visualisation des données LiDaR. . . . . . 24
2.2.2. De l’indice de visualisation à la typologie de la structure . . . . . 25
2.3. L’enregistrement de la donnée. . . . . . . . . . . . 27
2.3.1. La géodatabase. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
2.3.2. Le protocole de vectorisation . . . . . . . . . . . . . . 28
2.3.3. Centralisation et vérifications . . . . . . . . . . . . . . 28
3. Reconnaissance des lapiès à partir des données LiDaR. . . . . . . . . . . . . . . 29
3.1. Lapiaz, escarpements rocheux et éboulis sur les images dérivées du LiDaR. . . . . .29
3.2. L’extraction automatisée des surfaces de lapiez et éboulis. . . . . . . . . . 32
4. Les choix de prospection et les biais des sources.. . . . . . . . . . . . . . . 35
4.1. Deux types de prospections. . . . . . . . . . . . . . 36
4.2. Limites et atouts. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
Deuxième partie
Étude d'un terroir (le plateau digité) . . . . . . . . . . 39
1. Réseau de communication et agglomérations secondaires. . . . . . . . . . . . . . . . . 40
1.1. Un réseau viaire complexe et hiérarchisé . . . .40
1.1.1. Situation générale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .40
1.1.2. Les voies de la forêt : un réseau très hiérarchisé. . . . . . . . . .41
1.2. Au centre d’un petit réseau d’agglomérations
secondaires et de sanctuaires. . . . . . . . . . . . . . . . 47
2. Typologie des établissements ruraux. . . . . . . . . .47
2.1. Distinction entre enclos d’habitat et parcelles .48
2.2. Marqueurs des enclos. . . . . . . . . . . . . . . . . . .49
2.3. Typologie des enclos. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .49
2.3.1. Les enclos. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .49
2.3.2. Les terrasses courtes accueillant des habitats .58
2.4. Modes de construction. . . . . . . . . . . . . . . . . . .60
2.5. La mémoire des sols dans le Châtillonnais : relation sol/site autour de deux exploitations antiques .63
2.5.1. Paradigme et problématique de la recherche archéopédologique en milieu forestier . . . . . . . . . . . . 63
2.5.2. Méthode : axes de recherches, données archéologiques disponibles, acquisition des données pédologiques et traitement des résultats. . . . . . . . . . . . . . .64
2.5.3. Résultats : données pédologiques acquises, relations avec les données archéologiques disponibles, traitement des données géochimiques. . . . . . . . . . . 71
2.5.4. Discussion. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .79
2.6. L’habitat mérovingien de « Vaseroye ouest » (site 26). . . . . . . . . . . 81
2.7. Habitats médiévaux et modernes. . . . . . . . . . .82
2.8. Un cas particulier : les “cabanes“ de Minot et les structures isolées du même type . .87
3. Les relations inter établissements. . . . . . . . . . . .88
3.1. Répartition des établissements ruraux dans le terroir (groupés, isolés). . . . . . . . . .88
3.1.1. Distances entre les établissements ruraux. . . .88
3.1.2. Établissements complexes et isolés . . . . . . . . .90
3.2. Étude de cas de groupements complexes . 92
3.2.1. Quatre exemples d’établissement complexe à deux unités. . . . . . . 92
3.2.2. Un exemple de groupement à trois sites : « Trouy1, 7, 8 », commune d’Essarois. . . . . . . . . . . . . . . .98
3.2.4. Deux exemples d’ensembles avec six sites : « Le Chanoi » et « Bois des Mas ». .101
3.2.5. Un exemple d’ensemble avec 7 sites « Busseaut-Bellenod nord », communes de Busseaut et Bellenod ; sites 16 à 22. . . . . . . . . . . . 105
3.3. Exemples d’établissements isolés. . . . . . . . . 107
3.4. Différences entre les établissements complexes et isolés . . . . . . . 109
Conclusion. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112
4. Les sanctuaires et les nécropoles . . . . . . . . . . .112
4.1. Sanctuaires à fréquentation probablement régionale. . . . . . . 112
4.2. Les sanctuaires locaux privés et les nécropoles. . . . . . . . . . . . . . . .114
Troisième partie
Productions, échanges, chronologie . . . . . . . .123
1. Fonctions des établissements. . . . . . . . . . . . . .124
1.1. Des terroirs variés et leurs aptitudes agro-pastorales. . . . . . . . . . . 124
1.1.1. Une activité pastorale dominante. . . . . . . . . .124
1.1.2. Traces de champs ou de jardins ?. . . . . . . . .127
1.1.3. Distribution des différentes activités agropastorales.. . . . . . . . . . . 130
1.2. Autres fonctions. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .130
1.2.1. Travail du métal. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130
1.2.2. Approches archéométriques du travail du fer .131
1.2.3. Exploitation de la pierre . . . . . . . . . . . . . . . .142
1.2.4. Le travail du cuir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .146
1.2.5. Le travail du bois. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .146
1.2.6. Les échanges et le transport. . . . . . . . . . . . .146
1.2.7. Les dépôts, reflets des fonctions ?. . . . . . . . .148
1.2.8. Conclusions. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .149
2. Les parcellaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .150
2.1. Matérialisation des parcellaires. . . . . . . . . . . 150
2.2. Parcellaires et établissements ruraux. . . . . . 152
3.Chronologie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158
3.1. Période préhistorique. . . . . . . . . . . . . . . . . . .158
3.2. Le Premier Âge du Fer et le début de La Tène. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .61
3.3. Périodes laténiennes et périodes romaines. 165
3.3.1. Nature et complémentarité des indices de datation. . . . . . . . . . . . . . . 165
3.3.2. Les fibules. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .166
3.3.3. Période romaine : les monnaies. . . . . . . . . . .166
3.3.4. Tendances générales des occupations laténienneset gallo-romaines. . . . . . . . . .169
3.3.5. Les occupations post-antiques, l’époque mérovingienne. . . . . . . 174
3.3.6. La fréquentation des forêts du Moyen-Âge et à l’époque moderne. . . . . 175
2. Un terroir voisin mais différent : Les habitats ruraux de la forêt domaniale de Châtillon-sur-Seine.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .176
Quatrième partie
Conclusions. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 183
1. Bilan de vingt ans de prospections. . . . . . . . . . 184
1.1. Spécificité du milieu naturel. . . . . . . . . . . . . . 184
1.2. Etapes de la mise en valeur. . . . . . . . . . . . . .184
1.2.1. Du Néolithique à Hallstatt. . . . . . . . . . . . . . .184
1.2.2. Du Premier Âge du Fer au Haut-Empire . . . . 185
1.3. Essai de typo-chronologie des parcellaires. .189
1.4. Deux modèles de mise en valeur du terroir . 197
1.4.1. Dans une chronologie large : deux étapes de mise en valeur et de localisation différentes au cours de la période pré et protohistorique. . . . . . . . . . . . . . .197
1.4.2. Dans une chronologie plus resserrée : relation entre l’augmentation du nombre d’établissements à LTD/H-E et le phénomène urbain ?. . . . . . . . . . . . . . .198
1.5. Réflexions sur les sites à implantation précoce. . . . . . . . .198
1.6. Relation habitat /lapiaz/ forêt. . . . . . . . . . . . . 199
1.7. La distinction établissement complexe/établissement isolé. . . 200
1.8. Statut des établissements. . . . . . . . . . . . . . . .201
1.9. Le plateau compact : un terroir voisin mais une
mise en valeur différente. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .206
1.10. Vers une restitution du paysage. . . . . . . . . .208
1.10.1. Murées et alignements de tertres supportaient
des haies. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 208
1.10.2. Les longs épaulements de versant étaient-ils aussi porteurs de haies ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 210
2. Perspectives. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .210
2.1. Ambiguïté des structures et questions de lisibilité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 210
2.2. Conservation des vestiges dans les finages actuels et sous forêts. . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . 211
2.3. L’histoire du terroir au Moyen-Âge et aux Temps Modernes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 212
2.4. Pour aller plus loin ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .212
Bibliographie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 215
Catalogues des sites et planches de mobiliers . . . . . . . . . 229