MI-19
New
J. Aurrecoechea Fernandez - Los Cinturones romanos en la Hispania del Bajo Imperio, 2001, 266 p., 97 fig., 18 cartes, (ISBN: 2-907303-54-6)
Warning: Last items in stock!
Availability date: 0000-00-00
Los Cinturones romanos en la Hispania del Bajo Imperio.
J. Aurrecoechea Fernandez - Los Cinturones romanos en la Hispania del Bajo Imperio, 2001, 266 p., 97 fig., 18 cartes, (ISBN: 2-907303-54-6)
Recipient :
* Required fields
or Cancel
Les éléments de ceinture forment l’une des catégories les plus représentatives du travail du métal en Hispania tardo-romaine. Il s’agit d’un mobilier complexe, où co-existent plusieurs séries que l’on peut néanmoins regrouper en trois grands ensembles, selon l’origine du modèle : les cingula de typologie non hispanique, les pseudo-hispaniques et les hispaniques. Les premiers sont des cingula militae utilisés par les troupes ou les officiers gouvernementaux ayant servi en-dehors d’Hispania entre la fin du IVe et le début du Ve s. de n. ère. Certains d’entre eux ont été retrouvés sur des sites militaires ou sur des habitats fréquentés par des militaires, selon la Notitia Dignitatum. Les ceintures pseudo-hispaniques, forment une variante du cingulum militae contemporain utilisé dans d’autres régions de l’empire au IVe s., mais on y observe des caractéristiques anachroniques comme la survivance de tenons à la place des rivets. Enfin, les cingula de typologie hispanique représentent une mode autochtone, dont les modèles demeurent inconnus en-dehors d’Hispania; ils témoignent de la permanence d’une culture locale, et se placent en continuité avec les modes et techniques du haut-empire : ce goût traditionnel est typique de la culture hispanique. Le but essentiel de cet ouvrage est de proposer un classement de ces ceintures, d’en établir la chronologie, l’origine géographique et enfin de discuter l’identité de leurs porteurs présumés. On montre ainsi l’existence d’une culture, dénommée ailleurs Mischzivilisation, mêlant les deux mondes, civil et militaire.